Ayant déchiré mon coupe-vent, je m'arrête dans une petite
boutique d'un tailleur ; il mettra 30 minutes à le réparer. Il ne demande que 1 yuan (80
centimes). Je veux lui en donner 10, mais il refuse mon billet. Il se mettra presque en
colère et n'acceptera que 1 yuan. Malgré un travail parfait, il n'estime sa valeur qu'à
un modeste yuan. Phil et moi sommes contents que l'on puisse encore trouver des gens que
l'argent n'a pas pourri. Nous nous demandons si nous ne devrions pas plutôt éviter
les destinations décrites idyliquement dans le Lonely Planet, sous peine de ne devoir
visiter que des lieux envahis par les touristes. |